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1-Rappel des textes en vigueur
2-Le
recrutement
Les conditions à remplir pour
être recruté
La candidature sur internet
Mise en garde concernant les recrutements
effectués à la rentrée
Liste des pièces à envoyer pour la prise en
charge financière
à l’établissement rémunérateur (service de
gestion de la paye)
Recommandations diverses
3-Le cumul
d’activités
4-Le suivi de la situation
individuelle
Etat de service
5-Les congés de maladie, de
maternité et de paternité
L’obligation d’affiliation
sociale à la MGEN
Déclaration et traitement de l’arrêt de
travail
Dégressivité de la rémunération pendant
l’arrêt de travail
Congé de maternité
Remplacement des assistants d’éducation en
maladie
6-l’accident du travail
Formalités à accomplir par
l’assistant et son employeur
Conditions pour le maintien de la
rémunération à plein traitement
7-La rupture du contrat
Démission du salarié ou non
reconduction de son contrat
Salaire trop perçu
Documents à remettre en cas d’accès par
concours à un emploi public
8-La suspension du traitement
Les démarches de suspension
La reprise d’activité
9-Le remplacement
Remplacement suite à une
démission
Remplacement suite à une suspension de
contrat ou un congé de maternité
10-Les autorisations d’absence
11-Le renouvellement ou le non
renouvellement du contrat
12-Le
numen
13-Liaisons avec le service de la paye
Adresse postale
Coordonnées des gestionnaires
1-Rappel des
textes en vigueur
Code de l’éducation, article L916-1 ;
Décret n° 2003-484 du 6 juin 2003 fixant les
conditions de recrutement et d'emploi des
assistants d'éducation modifié par le décret
n°2005-1194 du 22 septembre 2005 et le
décret n° 2008-316 du 4 avril 2008 ;
Circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003
relative aux assistants d'éducation modifiée
par la circulaire n° 2008-108 du 21 août
2008 ;
Circulaire n° 2006-065 du 5 avril 2006
relative aux assistants pédagogiques
modifiée par la circulaire n° 2008-108 du 21
août 2008.
Les évolutions statutaires du 4 avril 2008
La circulaire du 21 août 2008 apporte les
précisions nécessaires à la mise en œuvre
des dispositions du décret du 4 avril 2008
qui modifient les conditions de recrutement
et d’emploi des assistants d’éducation.
Afin de favoriser leur implication dans
l’accompagnement éducatif des élèves, les
assistants d’éducation peuvent désormais,
dans le cadre de leur service, participer à
toute activité dite « complémentaire aux
enseignements », en particulier les
activités artistiques et assurer l’aide aux
devoirs et aux leçons.
Par ailleurs, les assistants pédagogiques
ont la possibilité d’exercer à temps
complet, comme les assistants d’éducation et
leur service peut inclure des activités
d’assistant d’éducation, afin notamment de
leur permettre d’assurer des heures
d’accompagnement éducatif dans le cadre de
leur service.
La durée du contrat et
l’organisation du service
Le contrat est conclu pour une durée
maximale de trois ans, renouvelable dans la
limite d’un engagement maximal de six ans.
Le contrat comporte une période d’essai dont
la durée est d’un douzième de la durée du
contrat.
Les assistants d’éducation peuvent être
recrutés à temps complet ou incomplet. La
durée annuelle de service à temps complet
est de 1607 heures. Ces heures sont
annualisées sur une période de 39
à 45 semaines pour les assistants
d’éducation, de 36 semaines pour les
assistants pédagogiques.
Le service inclus un crédit d’heures
pour la formation universitaire ou
professionnelle. Ce crédit, qui est de
200 heures maximum pour un temps complet
(100%), de 100 heures maximum pour un
mi-temps (50%), au prorata pour les autres
quotités, est accordé par année scolaire,
sur demande expresse de l’assistant
d’éducation et à l’appui d’une pièce
justificative.
Exemple pour un assistant d’éducation
travaillant à mi-temps (50%).
Son contrat précise le nombre d’heures à
effectuer : 1607 heures * 50 / 100 = 803.5
heures.
- 1er Cas : il fait des études.
Pendant 39 semaines il doit réaliser un
service hebdomadaire d’environ 18H.
803.5 – 100 (crédit formation 200 * 50 /
100) = 703.5 heures.
703.5 heures / 39 semaines = 18.03 heures /
semaine.
- 2ème cas : il ne
fait pas d’études.
Pendant 39 semaines il doit réaliser un
service hebdomadaire d’environ 20H 36mn.
803.5 / 39 = 20,60 heures.
Attention :
pour un assistant pédagogique il faut aussi
décompter les heures de préparation (200
heures pour un temps plein, 100 heures pour
un mi-temps).
Exemple pour un assistant pédagogique
travaillant à mi-temps (50%).
- 1er Cas : il fait des études.
Pendant 36 semaines il doit réaliser un
service hebdomadaire d’environ 16H 45mn.
803.5 – 100 (formation : 200 * 50 / 100) -
100 (préparation : 200 * 50 / 100) = 603.5
heures
603.5 / 36 semaines = 16,76 heures = 16 H
45mn.
- 2ème cas : il ne
fait pas d’études.
Pendant 36 semaines il doit réaliser un
service hebdomadaire d’environ 19H 32mn.
803.5 –100 (préparation : 200 * 50 / 100) =
703.5 heures
703.5 / 36 semaines = 19,54 heures = 19
heures 32mn.
Le service de nuit des personnels assurant
des fonctions d’internat, qui s’étend de
l’heure de coucher à l’heure de lever des
élèves, est décompté forfaitairement pour 3
heures.
2-Le
recrutement
Les conditions à remplir pour
être recruté.
Etre au moins titulaire du baccalauréat ou
d’un titre ou diplôme de niveau IV.
Les accompagnateurs d’élèves handicapés (AVSco,
AVSi) sont dispensés de cette condition sous
réserve de justifier d’une expérience de
trois ans en qualité d’aide éducateur
(contrat emploi-jeune) ayant exercé dans le
domaine de l’aide à l’intégration scolaire
des élèves handicapés ou l’accompagnement
des étudiants handicapés.
Les assistants pédagogiques doivent à
contrario justifier d’un titre ou d’un
diplôme sanctionnant au moins deux années
d’études après le baccalauréat ou de niveau
III ou d’un autre titre ou diplôme de niveau
égal ou supérieur.
Etre majeur, sauf pour les fonctions de
surveillant d’internat dont l’exercice
requiert d’avoir au moins vingt ans ;
Avoir de préférence la qualité d’étudiant
boursier et, pour les postulants à la
fonction d’assistant pédagogique, préparer
un des concours d’accès aux carrières de
l’enseignement.
La candidature sur internet
Le candidat fait connaître sa candidature
sous SIATEN à l'adresse internet suivante :
https://bv.ac-reunion.fr/siaten/ .
L’application ASSED permet de charger les
données personnelles du candidat et
d’établir son contrat.
Liste des pièces à envoyer
pour la prise en charge financière à
l’établissement rémunérateur
(service de gestion de la
paye)
Contrat édité sous ASSED en 4 exemplaires à
signer par l’assistant d’éducation et le
chef d’établissement :
1 exemplaire gardé par l’établissement dans
le dossier de l’assistant d’éducation
1 exemplaire pour l’assistant d’éducation
2 exemplaires signés à transmettre au lycée
Leconte de Lisle ;
2 RIB ou RIP originaux (au nom de
l’assistant d’éducation ou au nom de M. et
Mme) ;
1 fiche de renseignement entièrement
complétée ;
Copie de la carte vitale personnelle lisible
(pas celle du conjoint ou des parents) ;
Copie carte d’identité ou passeport ;
Permis de séjour et permis de travail si
l’assistant d’éducation est ressortissant
étranger
3 enveloppes timbrées avec adresse de
l’assistant d’éducation (adresse complète et
exacte de l’assistant d’éducation – pas de
B.P.) ;
Certificat médical : ne pas le demander si
la personne a déjà été assistant
d’éducation ;
Imprimé de choix du supplément familial de
traitement (SFT) + copie du livret de
famille ou acte de naissance + certificat de
scolarité pour les enfants de plus de 16 ans
si l’assistant a des enfants et
si son conjoint ne perçoit pas le SFT.
Si le conjoint est agent de la fonction
publique, fournir une attestation employeur
de non versement du SFT ;
Document « affiliation à la MGEN pour la
part sécurité sociale » obligatoire si
l’assistant n’y est pas inscrit (note du
Recteur n° 690/DPM du 27/05/08).
Recommandations diverses
La date du début du contrat de prolongation
doit correspondre au lendemain de la fin du
contrat initial même si c’est un week-end.
Sans cela il y a aura une coupure dans le
salaire.
Prévenir l’assistant d’éducation qu’entre
son entrée en fonction et les dates
d’enregistrement de la paye envoyées à la
trésorerie générale, le délai d’attente est
d’au moins un mois. Pas de salaire possible
à la fin du mois en cours.
Les acomptes doivent rester exceptionnels.
Il revient à l’assistant d’éducation d’en
faire la demande par écrit à la signature du
contrat initial.
Aucun acompte ne peut être consenti en cas
de prolongation du contrat.
Le chef d’établissement doit s’assurer que
l’assistant d’éducation a réellement besoin
d’une avance, à l’exemple d’un étudiant sans
ressource, d’un soutien de famille ou encore
d’une personne seule ayant la charge
d’enfants.
La signature de l’édition papier du contrat
ne suffit pas. L’établissement doit
également enregistrer une signature
électronique du document sous ASSED.
Faire
la demande d’extrait judiciaire n°2
(obligatoire) afin que le document
puisse être reçu avant la fin de la période
d’essai. Pour cela, envoyer une copie
lisible de la carte nationale d’identité, du
passeport ou du livret de famille à :
Rectorat – DSM 2 – Mme V. Herbaut (autorisée
à faire cette demande par internet)
3-Le cumul
d’activités
Les assistants d’éducation
ont la possibilité de cumuler une ou
plusieurs activités publiques, sous
certaines conditions :
La durée totale de travail (toutes activités
publiques confondues) ne doit pas excéder la
durée légale d'un emploi à temps complet
soit 1607 heures annuelles ;
Un assistant d’éducation peut être titulaire
de 2 contrats de travail à mi-temps dans 2
établissements scolaires, sans faire de
demande de cumuls.
Un assistant d’éducation exerçant à temps
incomplet peut régulièrement par ailleurs
être recruté en qualité de professeur
vacataire ou contractuel, dans la limite
d'une quotité de service totale
correspondant à un temps complet.
Les assistants peuvent être autorisés à
exercer une ou plusieurs activités privées
lucratives dans les conditions définies par
la loi n° 2007-148 du 02/02/07 et le décret
n° 2007-658 du 02/05/07. Ils doivent, au
préalable, avoir obtenu une autorisation de
cumul de la part de l’autorité hiérarchique
en précisant les quotités de travail
exercées. L’établissement employeur et
l’établissement rémunérateur (service de
gestion de la paye) doivent en être
informés.
Le suivi de
la situation individuelle
Tout changement dans la situation
personnelle de l’assistant d’éducation
doit être signalé dans les meilleurs délais
à l’établissement rémunérateur (service de
gestion de la paye) :
Mariage – concubinage – PACS – divorce ;
Enfant étant à charge ou ne l’étant plus
Fournir un certificat de scolarité tous
les ans pour les enfants de plus de 16 ans ;
Changement d’adresse ;
Changement de domiciliation bancaire
L’assistant d’éducation ne doit pas
fermer son compte bancaire avant de s’être
assuré que son salaire est effectivement
versé sur le nouveau compte. Si le compte
est fermé prématurément, la paie sera
rejetée au niveau de la trésorerie générale
et il peut se retrouver sans salaire durant
un mois au moins.
Au début de chaque mois, adresser à
l’établissement rémunérateur (service de
gestion de la paye) un état de présence pour
le mois précédent à fin de vérification des
arrêts et des absences notamment pour fait
de grève.
Tous les mois, l’établissement rémunérateur
(service de gestion de la paye) transmet les
bulletins de paye édités par la trésorerie
générale. L’établissement doit les remettre
aux intéressés. Si un bulletin ne correspond
pas à la situation d’un assistant en poste
dans l’établissement, le faire savoir
immédiatement par téléphone et le renvoyer
au service.
Etat de service
L’assistant peut avoir besoin d’un état de
service,
afin par exemple de se présenter à un
concours.
Il revient au chef d’établissement
d’attester les services au vu des différents
contrats de travail réalisés en précisant
leur date d’échéance (début – fin) et la
quotité de temps de travail.
Les conges de maladie, de
maternité et de paternité.
L’obligation d’affiliation sociale à la MGEN.
Cette demande d’affiliation est obligatoire.
Elle est distincte d’une éventuelle demande
d’adhésion mutualiste à la MGEN, qui est
facultative.
Durant les congés de maladie, de maternité
ou de paternité, l’établissement
rémunérateur poursuit le versement du
salaire et perçoit en contrepartie les
indemnités journalières de sécurité sociale.
Pour garantir le maintien de son salaire
lors d’un congé de maladie, de maternité ou
de paternité, l’assistant d’éducation doit
demander dès sa prise de fonction son
s’affiliation à la sécurité sociale auprès
de la MGEN. La MGEN est liée par convention
avec la caisse générale de sécurité sociale
(CGSS).
Déclaration et traitement de
l’arrêt de travail
En cas de congés de maladie, de maternité ou
de paternité, l’assistant d’éducation
transmet son arrêt de travail (volet 3) à
son établissement employeur, sous couvert de
l’IEN de circonscription s’il exerce en
école primaire. L’établissement employeur
saisit l’arrêt sous GI‑GC et adresse le plus
rapidement possible à l’établissement
rémunérateur (service de gestion de la paye)
le volet 3 et une copie de l’arrêté édité
sous GI‑GC.
Dans le même temps, l’assistant d’éducation
transmet les volets 1 et 2 à la MGEN sous 48
heures.
Dégressivité de la
rémunération pendant l’arrêt de travail
Après 4 mois de services, rémunération
pendant 1 mois à plein traitement, puis 1
mois à demi-traitement ;
Après 2 ans de services, rémunération
pendant 2 mois à plein traitement, puis 2
mois à demi-traitement ;
Après 3 ans de services, rémunération
pendant 3 mois à plein traitement, puis 3
mois à demi-traitement.
Congé de maternité
Sous réserve d’avoir accompli 6 mois de
services, la rémunération est assurée :
Pendant 16 semaines pour le 1er
ou 2ème enfant (6 semaines avant
la date prévue d’accouchement et 10 semaines
après) ;
Pendant 26 semaines pour le 3ème
enfant et au-delà (8 semaines avant la date
prévue d’accouchement et 18 semaines après).
Les arrêts de travail liés à des
pathologies prénatales ou postnatales
nécessitent une prescription médicale. Ils
se rajoutent à l’arrêt de travail du congé
de maternité.
L’arrêt de travail pour grossesse
pathologique ne peut dépasser 2 semaines
(14 jours).
Il peut être prescrit à partir de la
déclaration de grossesse, le 3ème
mois et ne pas précéder immédiatement le
repos prénatal. Il ne peut être ni
fractionné ni reporté au cours de la période
postnatale.
L’arrêt de travail pour pathologie
postnatale ne peut dépasser 4 semaines
et doit suivre immédiatement la fin du congé
maternité.
En dehors de ces durées légales,
l’assistant d’éducation doit fournir des
arrêts de travail pour maladie ordinaire.
Remplacement des assistants
d’éducation en maladie
Les demandes de remplacement sont déposées
exclusivement par courriel à l’adresse
suivante :
assistance.assed@ac-reunion.fr
Les absences pour congés maladie, congé
maternité, paternité doivent être saisies
sous l’application GI – GC.
L’accident du travail
Formalités à accomplir par
l’assistant et son employeur
La victime ou l’ayant-droit doit :
Informer l’employeur dans les 24 heures
(par courrier ou par oral) ;
Faire établir un certificat médical initial
d’accident du travail par un médecin ;
En cas d’arrêt de travail, faire également
établir un certificat d’arrêt de travail.
L’établissement employeur doit :
Remettre à la victime une feuille d’accident
lui permettant de se faire soigner sans
avoir à faire l’avance des frais (documents
transmis par la division des prestations aux
personnels du rectorat (DPP) ;
Déclarer l’accident dans les 48 heures à la
CGSS (certificats médicaux – document bleu
de déclaration d’accidents signé par le chef
d’établissement – document « enquête sur
l’accident ») ;
Envoyer une copie de l’ensemble de ces
documents à l’établissement rémunérateur
(service de gestion de la paye) pour établir
la demande de remboursement de l’arrêt de
travail correspondant ;
Envoyer régulièrement les certificats de
prolongation et le certificat médical final
à la CGSS avec copies à l’établissement
rémunérateur (service de gestion de la
paye).
Conditions pour le maintien
de la rémunération à plein traitement
1 mois de rémunération à plein traitement
dès l’entrée en fonction
2 mois de rémunération à plein traitement
après deux ans de service
3 mois de rémunération à plein traitement
après trois ans de service
Au-delà de ces périodes de rémunération à
plein traitement, les indemnités
journalières doivent être demandées par
l’assistant d’éducation à la MGEN agissant
pour le compte de la caisse générale de
sécurité sociale.
La rupture du
contrat
Démission du salarié ou non
reconduction de son contrat
En cas de démission,
l’assistant doit remettre
obligatoirement une lettre de démission
à son employeur et transmet immédiatement
l’original de cette lettre par fax et par
courrier à l’établissement rémunérateur
(service de gestion de la paye), sous
bordereau signé par l’employeur.
La démission implique le respect d’un
préavis dont la durée dépend de l’ancienneté
de services, soit :
8 jours pour les agents qui ont moins de 6
mois de service ;
1 mois pour ceux qui ont une durée de
service comprise entre 6 mois et 2 ans ;
2 mois pour ceux qui ont au moins 2 ans de
service.
En cas de démission ou de non reconduction
du contrat, l’assistant se voit remettre
Une attestation ASSEDIC, indispensable à
l’ouverture de ses droits à l’allocation
chômage établie par l’établissement
rémunérateur (service de gestion de la paye)
à la demande de l’employeur ;
Une attestation de l’employeur établie par
l’établissement employeur.
Salaire trop perçu
La transmission de la mise en paiement des
salaires à la trésorerie générale se faisant
avec un mois d’avance, il est très courant
que l’assistant d’éducation ait un salaire
trop perçu. Dans ce cas, la trésorerie
générale émet un document comptable
spécifique et l’établissement rémunérateur
(service de gestion de la paye) fait
connaître à l’intéressé le montant à
reverser.
Documents à remettre en cas
d’accès par concours à un emploi public
Certificat de cessation de paiement (CCP) :
le CCP est établi à la demande de
l’employeur par l’établissement rémunérateur
(service de gestion de la paye). Ce
certificat permet au trésor public d’assurer
la nouvelle prise en charge financière.
Certificat d’exercice simplifié : ce
certificat est nécessaire lorsque
l’assistant doit justifier d’une ancienneté
dans l’éducation nationale. Il est établi
par l’employeur et l’établissement
rémunérateur. L’employeur renseigne la
partie administrative, l’établissement
rémunérateur la partie comptable.
La suspension du traitement
La suspension du traitement est
l’interruption provisoire d’activité. Elle
permet à l’assistant d’éducation :
De faire un stage dans le cadre de sa
scolarité ou de sa formation ;
D’occuper provisoirement un poste de
vacataire ou de contractuel ;
De prendre un congé parental d’éducation ;
De prendre un congé sans solde.
è
La mise en congé ou en disponibilité n’a
jamais pour conséquence de proroger la durée
du contrat.
Les démarches de suspension
L’assistant remet un courrier de demande de
suspension de contrat à son employeur.
S’il est d’accord, l’employeur prévient
immédiatement
l’établissement rémunérateur (service de
gestion de la paye), par fax.
L’occupation temporaire d’un poste de
vacataire ou de contractuel intervient à
compter du jour suivant le dernier jour de
paiement en tant qu’assistant d’éducation,
pas avant.
La reprise d’activité
Au moment de la reprise d’activité au terme
de la période de suspension du contrat,
la paye est réactivée à réception par
l’établissement rémunérateur (service de
gestion de la paye) d’une attestation de
reprise d’activité signée par le chef
d’établissement et faisant mention de la
date exacte de reprise.
Le
remplacement
Remplacement suite à une démission
La démission enregistrée sur ASSED abonde
automatiquement les heures dans le tableau
de suivi des consommations.
Remplacement suite à une
suspension de contrat ou un congé de
maternité
La suspension de contrat ou l’arrêt de
travail n’ont pas pour effet d’abonder la
dotation dont dispose l’établissement.
Pour demander la dotation nécessaire au
remplacement, adresser un courriel à :
assistance.assed@ac-reunion.fr,
exclusivement.
Dans les deux cas, l’établissement a la
possibilité
soit de recruter une nouvelle personne,
soit de répartir les heures sur un ou
plusieurs assistants déjà en poste dans
l’établissement en faisant :
soit un avenant au contrat permettant
l’augmentation de la quotité de travail
et/ou l’attribution de missions
supplémentaires. La date de début est celle
du commencement du remplacement. La date de
fin ne peut être modifiée par le logiciel,
elle reste celle du contrat initial. Si la
fin du remplacement est préalable à cette
date, il convient de rétablir la situation
initiale par un nouvel avenant.
soit un nouveau contrat en rompant le
contrat initial et en l’établissant pour la
durée exacte du remplacement. A la fin de la
période de remplacement, saisir un nouveau
contrat reprenant les conditions du contrat
initial.
Les autorisations d’absence
Les autorisations d’absence ne constituent
pas un droit. Il s’agit de mesures de
bienveillance relevant de l’appréciation du
supérieur hiérarchique. Les agents à temps
partiel peuvent également y prétendre.
Si l’assistant sollicite une autorisation
d’absence pour passer des épreuves d’examens
ou de concours auxquelles il est
régulièrement inscrit, les dispositions de
l'article 5 du décret du 6 juin 2003 modifié
précisées par le point III.5.3 de la
circulaire du 11 juin 2003 modifiée
prévoient qu’il convient d'accorder cette
autorisation sans récupération pour la durée
des épreuves augmentée de deux jours de
préparation. Seules des circonstances tout à
fait exceptionnelles peuvent justifier
d’opposer un refus à cette demande.
|
5 jours ouvrables |
Décès ou maladie très
grave d’un conjoint, père, mère,
enfant ou personne liée par un PACS |
3 jours ouvrables
(augmentation possible de 48 h pour
délais de route) |
Grossesse,
préparation à l’accouchement,
allaitement |
Autorisation
d’absence ou facilités d’horaires
sur avis médical, dans la limite
d’une heure par jour.
|
Naissance ou adoption |
3 jours ouvrables
pour le conjoint ne bénéficiant pas
du congé maternité ou d’adoption,
cumulables éventuellement avec les
11 jours consécutifs et calendaires
du congé paternité. |
|
o
Pour un enfant de
moins de 16 ans, sauf s’il est
handicapé, auquel cas il n’y a pas
de limite d’âge.
Si les deux parents peuvent en
bénéficier, le droit est limité pour
chacun à :
6 jours pour un travail à 100 %
5,5 jours pour un 90 %
5 jours pour un 80 %
3 jours pour un 50 %
Si l’agent élève seul son enfant ou
si le conjoint ne peut bénéficier
d’aucune autorisation :
12 jours pour un travail à 100 %
11 jours pour un 90 %
9,5 jours pour un 80 %
6 jours pour un 50 % |
Le renouvellement ou le
non renouvellement du contrat
Le renouvellement ne se fait pas par tacite
reconduction. Il relève d’une démarche
volontaire, strictement formalisée par le
décret du 17 janvier 1986 (article 45),
engagée par l’assistant et l’employeur.
L’établissement employeur doit notifier
l’intention de renouveler ou non
l’engagement au plus tard :
Huit jours avant le terme de l’engagement
pour un assistant d’éducation recruté depuis
moins de 6 mois ;
Un mois avant le terme de l’engagement pour
un assistant d’éducation recruté pour une
durée supérieure ou également à 6 mois et
inférieure à 2 ans ;
Deux mois précédant le terme de l’engagement
pour un assistant d’éducation recruté pour
une durée supérieure ou égale à 2 ans.
L’assistant dispose d’un délai de 8 jours
pour faire connaître son acceptation ou son
refus. En l’absence de réponse de sa part,
il est présumé renoncer à l’emploi.
Le numen
Le NUMEN est un code alphanumérique qui
attribué à chaque agent public, titulaire et
non titulaire.
Concernant les assistants d’éducation, le
code NUMEN se trouve dans l’application GI –
GC.
Liaisons avec le
service de la paye
L’établissement rémunérateur (service de
gestion de la paye) ne reçoit pas le public.
Pour toute question technique ou demande de
remplacement :
assistance.assed@ac-reunion.fr
Adresse postale
Lycée Leconte de Lisle - Groupement pour la
gestion des assistants d’éducation
3 allée des étudiants - B.P. 40037
97491 Sainte-Clotilde cedex
Coordonnées téléphoniques
Courriel :
apaye@ac-reunion.fr
Fax : 02 62 73 19 76
Responsable du service : Anne-Louise Breton
Gestionnaires : Mme Breton (zone
nord) 02 62 73 19 10
Mme Boyer (zone sud) 02 62 73 19
78
Mme Lebot (zone ouest)
02 62 29 16 75
Mme Robore (zone est et sud) 02
62 73 19 75 |